samedi 16 avril 2011

What Else?



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Alors qu’il faisait beau temps

Quatre grenouilles, se baladant,

Perçurent soudain, sur leur chemin

Un fort inaccoutumé tintouin

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L’une d’elles soudain s’approcha

Les autres lui emboitant le pas

De sorte que bientôt les voici

Dans une foule de brebis en folie

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Tout en surveillant leurs orteils

Les grenouilles tendent l’oreille

Afin de connaître plus précisément

La raison de cet attroupement

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C’est alors qu’un mouton leur apprit

Qu’un renard que l’on dit fort joli

Et jouissant d’une une certaine renommée

Allait montrer le bout de son nez

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Les grenouilles luttant pour survivre

Pensèrent souvent à partir

Et quand soudain le renard arriva

Elles crurent voir le jour de leur trépas

Ce qu’elles avaient prit pour des cris de folie

N’étaient en fait qu’une douce mélodie

A côté de ce qui dorénavant

Déchirait leurs tympans

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Sous les yeux ébahis des dames vertes

Explosa alors la folie démente des bêtes

Qui, ne pouvant plus attendre,

Hurlait à ne plus s’entendre

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Mais l’étonnement des batraciens

Alla encore bien plus loin

Quand à l’approche du museau roux

Les brebis s’agitèrent d’un coup

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Arrachant alors de leur pelage immaculé

Une touffe de poils blancs et ondulés

Elles tendirent vers l’avant ce bout de leur robe

Afin qu’au Renard, une empreinte elles dérobent

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Dame Grenouille, par le rite très intriguée

En voulant elle aussi participer

Cueillit une feuille fine et claire

Et la tendit comme ses confrères

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C’est alors que maître Renard

Par le plus simple des hasards

Et par la feuille blanche alerté

Vint imprimer sa pate sur le papier

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Le destin est un être fort capricieux

Qui prend un plaisir malicieux

A faire en sorte que bien souvent

A notre grand mécontentement

C’est quand on désire le moins un butin

Que celui-ci tombe entre nos mains


L’objet de toutes les convoitises

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