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Alors qu’il faisait beau temps
Quatre grenouilles, se baladant,
Perçurent soudain, sur leur chemin
Un fort inaccoutumé tintouin
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L’une d’elles soudain s’approcha
Les autres lui emboitant le pas
De sorte que bientôt les voici
Dans une foule de brebis en folie
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Tout en surveillant leurs orteils
Les grenouilles tendent l’oreille
Afin de connaître plus précisément
La raison de cet attroupement
.
C’est alors qu’un mouton leur apprit
Qu’un renard que l’on dit fort joli
Et jouissant d’une une certaine renommée
Allait montrer le bout de son nez
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Les grenouilles luttant pour survivre
Pensèrent souvent à partir
Et quand soudain le renard arriva
Elles crurent voir le jour de leur trépas
Ce qu’elles avaient prit pour des cris de folie
N’étaient en fait qu’une douce mélodie
A côté de ce qui dorénavant
Déchirait leurs tympans
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Sous les yeux ébahis des dames vertes
Explosa alors la folie démente des bêtes
Qui, ne pouvant plus attendre,
Hurlait à ne plus s’entendre
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Mais l’étonnement des batraciens
Alla encore bien plus loin
Quand à l’approche du museau roux
Les brebis s’agitèrent d’un coup
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Arrachant alors de leur pelage immaculé
Une touffe de poils blancs et ondulés
Elles tendirent vers l’avant ce bout de leur robe
Afin qu’au Renard, une empreinte elles dérobent
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Dame Grenouille, par le rite très intriguée
En voulant elle aussi participer
Cueillit une feuille fine et claire
Et la tendit comme ses confrères
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C’est alors que maître Renard
Par le plus simple des hasards
Et par la feuille blanche alerté
Vint imprimer sa pate sur le papier
.
Le destin est un être fort capricieux
Qui prend un plaisir malicieux
A faire en sorte que bien souvent
A notre grand mécontentement
C’est quand on désire le moins un butin
Que celui-ci tombe entre nos mains
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